Type de document : | Travaux étudiant |
Catégorie : | Mémoire |
Titre : | Appropriations esthéthiques. L'uniformisation des canons de beauté en Asie selon le modèle sud-coréen |
Auteurs : | Nawael KHELIL, Auteur |
Promotion : | 2018 |
Format : | 54 p. |
Présentation : | 54 p. |
Langues | Français |
Mention : | Très bien |
Mots-clés : |
Géographique CHINE ; COREE DU SUD ; JAPONNom Commun CONSOMMATEUR ; CORPS ; COSMETIQUE ; INFLUENCE ; SOCIOLOGIE |
Résumé : |
Si nous souhaitons aborder ici le sujet de l’uniformisation des codes de beauté en Corée, puis en Chine et au Japon, il nous faut tout d’abord appréhender ce phénomène comme étant un échange, une transaction culturelle entre plusieurs pays, que l’histoire a rapprochés puis éloignés à maintes reprises. La nature des relations, politiques notamment, qui ont régi l’écosystème extrême oriental peut nous être utile pour comprendre l’ampleur avec laquelle, aujourd’hui, la culture coréenne s’infiltre en Chine, puis au Japon - car nous verrons que cette « coréanisation » de l’esthétique s’opère différemment en fonction de la cible. Une autre étape primordiale à note étude sera de comprendre qu’il n’existe pas, à la base, de définition asiatique de la beauté. Chaque pays a son propre rapport au corps et aux traditions de parure, dont résulte chacune des perceptions hégémoniques qui sont aujourd’hui soumises à cette uniformisation.
Il existe deux supports principaux à l’exportation des canons de beauté coréens : le marché de la cosmétique, et celui de la chirurgie esthétique, tous deux soutenus par le concept de Hallyu, de Vague Coréenne, mais aussi par le gouvernement coréen. Les célébrités coréennes régissent les comportements économiques et sociaux de beaucoup : consommation, perceptions, idéologies, leur succès leur donne droit de prescription dans ces sociétés très compétitives, où tout aspect de la vie sociale doit s’inscrire dans une dynamique d’apparences. Ce désir mimétique de la part des gens ordinaires, qui ne cesse de grandir, trouble les perceptions de la beauté. S’opère alors une confusion paradigmatique importante entre beauté naturelle - donnée - et beauté artificielle - construite -. La Vague Coréenne déferle sur le reste du monde, jusqu’aux États-Unis et l’Europe en passant par les pays d’Asie du Sud-Est, au détriment d’un marché en plus faible croissance en Chine et au Japon. L’esprit disruptif des représentations et des supports de la beauté propre à l’industrie coréenne en fait une référence internationale. Des adeptes jaillissent de part et d’autre du globe et, poussés par Internet et les réseaux sociaux, finissent pas constituer un groupe de référence qui pourrait s’apparenter à une sous-culture. |
Exemplaires (1)
Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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ME/18/663 | Travaux étudiants | Archives IFM | Travaux étudiants | Exclu du prêt |