Type de document : | Travaux étudiant |
Catégorie : | Mémoire |
Titre : | La robe mission en Nouvelle-Calédonie : Vers un objet de mode vecteur d’émancipation ? |
Auteurs : | Pauline GOSSELIN, Auteur |
Promotion : | 2019 |
Format : | 42 p. |
Présentation : | 42 p. |
Langues | Français |
Mention : | Très bien |
Mots-clés : |
Nom Commun HISTOIRE ; SOCIOLOGIE ; VETEMENT TRADITIONNEL |
Résumé : | La culture kanak est liée à la terre et aux ancêtres, chez eux la Parole est sacrée et est échangée durant la coutume. Leur société est scindée entre homme et femme. Les femmes n’ont pas droit de parole et ont pour fonction première la reproduction. Les missionnaires et colons arrivent en Nouvelle-Calédonie et vont décider d’éduquer ce peuple perçu comme des sauvages. Le premier travail est l’habillement car les kanak sont nus et cela dérange les européens. Les missionnaires vont obliger les femmes à porter la robe mission. Ces dernières s’approprient cette robe lorsqu’elles comprennent que leur monde est en pleine mutation et qu’il est nécessaire de s’adapter. Les kanak vont vivre dans la honte de leur culture, privés de leur terre et décimés par les maladies. Ce n’est qu’à partir des années 1980 qu’ils revendiquent leur culture. Le festival Mélanésia 2000 en 1978 est la renaissance et le début de la reconnaissance de leur culture. Les femmes se sont approprié la robe mission et elle est devenue un signe identitaire. Aujourd’hui de nombreux festivals et la Noumea Fashion Week font parler de la robe mission sur le terrain de la mode. Le travail autour de la robe mission donne confiance aux femmes et leur permet de s’émanciper. |
Exemplaires (1)
Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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ME/19/713 | Travaux étudiants | Archives IFM | Travaux étudiants | Exclu du prêt |