Type de document : | Travaux étudiant |
Catégorie : | Mémoire |
Titre : | La filière française du cuir |
Auteurs : | Aliénor RICHARD, Auteur |
Promotion : | 2019 |
Format : | 34 p. |
Présentation : | 34 p. |
Langues | Français |
Mention : | Très bien |
Mots-clés : |
Géographique FRANCENom Commun CUIR ; ECOLOGIE ; ETHIQUE ; POLITIQUE INDUSTRIELLE |
Résumé : |
Fort d’un ancrage historique solide, le savoir-faire français dans la production et le travail du cuir bénéficie aujourd’hui d’une renommée internationale, en témoigne la balance commerciale excédentaire de la filière en 2018, comme son chiffre d’affaires en hausse constante. Positionné sur le luxe, le secteur est stratégique pour l’économie française : à l’échelle mondiale, la France est le 4e exportateur de la filière cuir, et le 3e en maroquinerie, comme en cuirs et peaux bruts.
A tous les maillons de la chaîne, le secteur est aujourd’hui concentré : une poignée d’acteurs tire l’ensemble de la filière. En 30 ans, l’industrie du cuir a fait sa mue, et présente aujourd’hui une coordination et des outils efficaces, qui n’en sont pas moins sujets à la fragilité, dans le cas de la taxe affectée par exemple. Par ailleurs, la filière cuir rassemble des savoir-faire anciens, dont les détenteurs sont de moins en moins nombreux. Dans la tannerie-mégisserie, comme dans la fabrication de produits finis, le manque de main d’oeuvre et son vieillissement rendent nécessaire l’investissement dans la formation. Dans un contexte de remise en question de la consommation de viande – dont l’industrie est tributaire – et face à une demande exponentielle pour des cuirs de qualité, les questions de l’approvisionnement en matières premières et de la traçabilité deviennent prégnantes. Enfin, l’industrie fait aussi face à la croissance d’une conscience tant environnementale que sociale qui remet en question son essence même. En laissant les chiffres de côté, on peut se demander si, à l’instar de la fourrure, le cuir ne risque pas d’être désavoué par ses principaux promoteurs d’ici quelques temps. Si la filière semble déterminée à répondre à ces différents enjeux, la prise en compte par les pouvoirs publics, au travers de la mise en place de nouvelles mesures sur le plan économique et académique notamment, est nécessaire au niveau national. Quant à la question de l’image de la filière, sa capacité à assurer des chaînes d’approvisionnements responsables comme à garantir le bien-être animal seront essentielles au maintien de sa position, face à un consommateur de plus en plus exigeant. |
Exemplaires (1)
Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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ME/19/724 | Travaux étudiants | Archives IFM | Travaux étudiants | Exclu du prêt |