Type de document : | Travaux étudiant |
Catégorie : | Mémoire |
Titre : | Le luxe dans le contexte du Covid-19 |
Auteurs : | Marine GONZALEZ, Auteur |
Promotion : | 2021 |
Format : | 41 p. |
Présentation : | 41 p. |
Langues | Français |
Mention : | Très bien |
Mots-clés : |
Nom Commun CRISE ECONOMIQUE ; CULTURE ; ETHIQUE ; IMAGE DE MARQUE ; LUXE ; MECENAT ; SANTENom Propre GUCCI |
Résumé : | Le 23 mars 2020, quelques jours après l’annonce du premier confinement en France, LVMH déclare : « Après la mobilisation des unités de production de sa branche Parfums & Cosmétiques pour fabriquer et distribuer gratuitement des gels hydroalcooliques en grande quantité, LVMH s’engage pour aider à répondre au manque de masques constaté aujourd’hui en France». La première d’une longue série, LVMH par cette déclaration donne le ton des mois à venir et témoigne de la mobilisation des groupes de luxe en cette période de pandémie. Il semble pertinent, à l’heure de la globalisation d’observer l’influence et les actions des groupes de luxe dans nos sociétés sous le prisme du virus. Le luxe, futilité des beaux jours, entend montrer qu’il est utile voire nécessaire en des périodes plus sombres. En effet les membres de cette industrie se disent désormais concernés par des sujets tels l’environnement, l’égalité des sexes, la pauvreté, le racisme ou la maladie. Le luxe, « inutile utile »1 en temps de crise, veut montrer qu’il permet de répondre à des problématiques et besoins concrets de la population tout en fournissant un cadre d’évasion. La crise sanitaire aura été l’occasion pour les maisons et groupes de luxe de souligner leur pouvoir intangible ou soft power, leur engagement aux côtés des Etats dans l’intérêt public. |