Type de document : | Travaux étudiant |
Catégorie : | Mémoire |
Titre : | Thé ou café. De commodities à produits d’exceptions |
Auteurs : | Jennifer HADDAD, Auteur |
Promotion : | 2021 |
Format : | 73 p. |
Présentation : | 73 p. |
Langues | Français |
Mention : | Très bien |
Mots-clés : |
Nom Commun ALIMENTATION ; HISTOIRE ; IMAGE DE MARQUE ; LUXE ; MARKETING |
Résumé : | L’objet de cette thèse professionnelle part d’un constat, celui d’un positionnement de plus en plus notable du thé et du café en tant que produits de luxe. Beaucoup de produits alimentaires seraient à même de se positionner sur le segment du luxe par le choix par exemple du packaging ou en adjoignant au produit nu des épices ou autres agréments plus luxueux (feuilles d’or, safran, truffe…) néanmoins, le thé et le café se distinguent indéniablement. Tous deux partagent une histoire similaire et leur destin tendent également à se rapprocher. Ils figurent parmi les boissons les plus consommées dans le monde et ont toujours fait partis de notre quotidien. Pourtant, si le vin, profondément ancré dans l’héritage français a acquis un positionnement en tant que produit haut de gamme, le café et le thé qu’on retrouve également autour des repas, n’ont pas acquis la même considération. Aujourd’hui, les choses tendent bel et bien à changer et il est intéressant de voir de quelles façons, ces deux produits tendent à s’extirper de la banalité à laquelle ils ont été progressivement affublée et ce, en adoptant une stratégie qui n’est pas sans rappeler celle du vin. En se penchant à la fois sur le choix sémantique, la scénographie, l’histoire, les matières premières, la démarche marketing, les moeurs et le contexte social et sanitaire, ainsi que les témoignages de plusieurs spécialistes du secteur, nous avons tenté de mettre en exergue, outre cette tendance du marché, la façon par laquelle ces deux produits parviennent peu à peu à réacquérir leur titre de noblesse à l’instar d’un grand cru avec lequel on peut légitimement établir un parallèle, et ce par le biais d’une modification progressive de leur perception, prenant place intégrante au sein d’une démarche marketing savamment étudiée. Bien que le contexte sanitaire ait constitué un frein quant aux rencontres souhaitées avec les professionnels du secteur, au terme de cette étude, il a bel et bien été possible d’apporter des réponses aux interrogations initiales, en soulignant les différentes raisons ayant participé activement à cette ascension et de facto, à cette nouvelle perception. Une étude qui, si elle a permis de mettre en exergue cette montée en puissance, n’a pas omis pour autant d’interroger la pérennité de cette ascension et les limites auxquelles elle peut être confrontée. |