Type de document : | Travaux étudiant |
Catégorie : | Mémoire |
Titre : | L’uniforme invisible des femmes, Etude des cadres du CAC 40. |
Auteurs : | Emma GAUDU-LEMESLE, Auteur |
Promotion : | 2021 |
Format : | 111 p. |
Présentation : | 111 p. |
Langues | Français |
Mention : | Très bien |
Mots-clés : |
Nom Commun COMPORTEMENT ; CONSOMMATEUR ; FEMME ; UNIFORME ; VETEMENT DE TRAVAIL |
Résumé : | En 2021, seule une femme est à la tête d’une entreprise du CAC 40. L’intégration progressive et sinueuse des femmes dans les instances de direction des entreprises françaises pose la question des facteurs de leur succès : leur tenue vestimentaire joue-t-elle ou non un rôle dans cette intégration ? L’esthétique du vêtement féminin au travail a dû s’adapter aux imaginaires culturels du management pour permettre à des femmes d’accéder à des postes à responsabilités. Il leur a fallu vaciller entre masculinité et féminité pour rassurer sur leurs compétences et éviter la disqualification sociale. Grâce à huit entretiens semi-directifs, cette étude met en lumière les habitudes de consommation des femmes cadres du CAC 40 : confort, élégance et sobriété sont les maîtres mots de leurs garde-robes. De la fast fashion aux marques de luxe, choisir comment s’habiller pour aller travailler peut pourtant s’avérer fastidieux ; il faut en effet se sentir à l’aise tout en respectant les normes sociales et esthétiques en vigueur dans l’entreprise. Les inégalités hommes/femmes, souvent évoquées dans la presse, sont, elles, minimisées par ces cadres qui travaillent aujourd’hui leur vestiaire par rapport à un système social plus complexe que leur rapport aux hommes. Enfin, on constate que les normes vestimentaires du CAC 40 tendent à s’assouplir, notamment suite à la pandémie du COVID 19 et à l’émergence d’une mode unisexe. Les disparités entre hommes et femmes dans les places de pouvoir semblent, elles, toujours bien réelles dans les discours des marques, média et entreprises. Entre attentes professionnelles et sociétales, la quête de la tenue de travail idéale se heurte à des paradoxes et des stéréotypes de genre fermement encrés dans la culture et le marché du vêtement pour femme en France. |