Type de document : | Ouvrage |
Titre : | L'art assassin |
Auteurs : | Pauline MARI, Auteur |
Editeur : | Pertuis : ROUGE PROFOND, 2023 |
Collection : | Raccords, ISSN 1763-184X |
Langues | Français |
Format : | 273 p. / ill. en noir et en coul. |
Présentation : | ill. en noir et en coul. |
ISBN/ISSN/EAN : | 979-10-97309-62-6 |
Mots-clés : |
Nom Commun ART ; CINEMA |
Résumé : |
Il existe un monde où l'on ne devient artiste qu'à condition de tuer. Un monde où le sang se met à couler et les poignards à pleuvoir sitôt qu'un individu est frappé de pulsion artistique. Un monde indifférent à la sublimation, où créer fait des morts, sans que l'on puisse dire lequel entre le meurtre et l'œuvre d'art est le moyen matériel, la finalité déguisée, la conséquence tragique. Ce monde, le cinéma le révèle – et s'y plonge jusqu'au cou. Les artistes assassins ont mille visages. C'est le bandit blanc d'Orange mécanique qui ravage une ballerine à coups de statue. C'est l'Edward aux mains d'argent de Burton, qui sculpte et blesse au moindre geste. C'est Jack le psychopathe chez Lars von Trier qui compense sa frustration d'architecte raté en bâtissant des murs de cadavres. C'est le docteur des Yeux sans visage de Franju qui dépiaute d'innocentes étudiantes au prétexte de réparer sa fille. Fritz Lang, Michael Curtiz, Hitchcock, Clouzot, Kubrick, Mankiewicz, Elio Petri font pousser les beaux-arts à l'ombre du mal. Et s'ils avaient raison ? Et si l'art, viscéralement, portait à tuer ? Ici gisent les histoires de personnages diablement crédibles. (Note de l'éditeur)
There's a world where the only way to become an artist is to kill. A world where blood flows and daggers rain down as soon as someone is struck by an artistic impulse. It's a world indifferent to sublimation, a world in which creating kills, without it being possible to say which of murder and the work of art is the material means, the disguised end or the tragic consequence. Cinema reveals this world - and immerses itself in it up to its neck. Murderous artists have a thousand faces. It's the white bandit in A Clockwork Orange who ravages a ballerina with a statue. It's Burton's Edward Scissorhands, who sculpts and wounds with the slightest gesture. It's Lars von Trier's Jack the Psychopath, who compensates for his frustration as a failed architect by building walls of corpses. It's the doctor in Franju's Eyes Without a Face who cuts up innocent students on the pretext of repairing his daughter. Fritz Lang, Michael Curtiz, Hitchcock, Clouzot, Kubrick, Mankiewicz, Elio Petri have made the fine arts grow in the shadow of evil. But what if they were right? What if art is viscerally about killing? Here lie the stories of some devilishly credible characters. (Editor's note) |
Exemplaires (1)
Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
---|---|---|---|---|
2.4 - 9552 | Ouvrage | Bibliothèque IFM | 2.4 Art / Histoire de l'Art | Disponible |