Résumé :
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La minuscule pièce d’horlogerie savamment intégrée à l’engrenage d’une montre d’exception, la main experte passant sur la pleine fleur d’une peau en traque du moindre défaut, autant d’images qui nous viennent à l’esprit lorsqu’est évoqué l’imaginaire de la fabrication. Ces scènes, que la plupart d’entre nous n’ont jamais eu l’occasion de contempler de leurs propres yeux, font partie de l’abondante imagerie mentale qu’ont développé certaines marques et que les consommateurs ont adopté comme réalité. De manière générale, en réponse à de nouveaux enjeux, les conditions de production des biens de consommation, qu’ils proviennent du luxe ou non, font actuellement l’objet d’une communication intense. La fabrication devient le nerf de la guerre, le « plus » à mettre en lumière. Or, le fossé qui existe entre réalité et imaginaire est parfois notoire et, que les marques se soient engagées sur une telle question historiquement ou plus récemment, elles se doivent d’en maîtriser les codes. Aussi, le but de ce mémoire est de questionner les différentes orientations possibles en matière de communication lorsqu’il s’agit de développer un imaginaire de la fabrication.
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